Oui, aujourd’hui, je ne sais pas si je suis triste, ou en colère !

Je suis probablement en colère et triste à la fois.

Ce matin, j’ai reçu un appel téléphonique d’une dame, qui ne savait plus quoi faire, car son perroquet, un Gris du Gabon, âgé de deux ans, se mutilait tout seul en se tailladant toutes les plumes des ailes, et même de celle de la queue, il y a quelques jours !

Je posais quelques questions pour essayer d’en savoir plus sur la vie de ce Gris, et l’une des premières réponses que j’ai reçues est :

  • Au début de l’été 2016, nous lui avons fait couper les plumes des ailes, sur les conseils de notre vétérinaire !

Mon sang n’a fait qu’un tour !!! Et une grande colère m’a envahie !

Il existe encore des vétérinaires qui conseillent de faire couper les plumes de vol à un perroquet, uniquement parce que les propriétaires veulent sortir l’oiseau dehors «  en toute sécurité » !

Je n’ai pas pour habitude de tirer à vue sur les vétérinaires, bien au contraire, mais là, j’ai eu envie de l’étrangler, ce vétérinaire qui a, bien évidemment, reçu 45 € pour couper les plumes de vol d’un perroquet.

Je sais que tous les vétérinaires ne sont pas obligatoirement spécialisés dans le soin des oiseaux et des perroquets, mais dans ces cas-là, j’aimerais qu’une certaine déontologie les conduisent à dire :

  • Je n’ai pas pour habitude de soigner les perroquets, il conviendrait de consulter un de mes confrère plus à même de prendre en charge la santé de votre perroquet.

Après un long, entretien téléphonique avec la propriétaire de l’oiseau, qui je peux l’assurer fait tout ce qu’elle peut pour assurer une belle vie à son oiseau, j’ai accepté d’aider ce perroquet et sa propriétaire.

Il va falloir du temps, de la patience, de l’observation et des tonnes d’amour pour aider ce perroquet.

Nous allons tenter l’aventure… Qui sait ? Ce petit perroquet retrouvera, peut-être, le goût de vivre heureux… avec ou sans plumes… du moins pour le moment.