Aujourd’hui, c’est un coup de gueule qui motive ce message !
Tous les propriétaires de perroquets Gris du Gabon, ou Gris du Timney, savent, ou devraient savoir que depuis le 4 février 2017, les perroquets de cette espèce ont obtenu leur transfert de l’annexe II vers l’annexe I, qui est le statut le plus élevé dans la Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
Ce qui revient à dire que la Loi a changé, et que chaque perroquet Gris d’ Afrique ( du Gabon ou du Timney) doit avoir un Certificat Intra Communautaire, le fameux CIC.
Ce document est obligatoire depuis le 4 février 2018, et tout perroquet Gris du Gabon ou Gris de Timney n’ayant pas ce certificat n’est pas en règle avec la législation en vigueur.
Je ne vais pas revenir sur les conditions d’obtention de ce certificat. Il suffit de se rendre sur de nombreux sites qui font passer l’information depuis des mois.
Je cite, pour exemple, la page de l’ Association Européenne du Perroquet : www.aedp.asso.fr … mais il y en a de nombreuses autres pages sur le Web.
Mon coup de gueule, c’est de voir, encore aujourd’hui, des annonces de vente de Gris, sur les sites d’annonces, mais aussi et surtout sur les réseaux sociaux.
Que les annonces soient publiées, OK ! Mais que les perroquets proposés ne soient pas en règle, et que certains « vendeurs » et autres « candidats à l’achat » se moquent éperdument de la législation en vigueur, et qui plus est, réagissent contre les internautes, qui, à titre d’information, rappellent cette législation.
La Loi, c’est la Loi ! Que l’on soit d’accord ou pas ; que l’on trouve cela ridicule, idiot, contraignant… j’en passe et des meilleurs !
Soit !
Mais si les « propriétaires/vendeurs » souhaitent être hors la Loi, c’est leur choix, et leur problème.
Si les candidats à l’achat veulent acquérir un perroquet qui n’est pas en règle, c’est aussi leur choix et leur problème !
Que risquent-il ?
- Une amende, et dans les cas épineux un risque de passer au Tribunal…
- Bon, sans doute pas important à leurs yeux…
Mais que risque l’oiseau, qui n’a rien demandé ?
Une saisie, un placement en détention… Je veux dire dans un refuge… En attendant que puisse se mettre en place une procédure de régularisation. Et puis après ?.. ;
Certes, après avoir été saisi, le perroquet aura une cage, à boire et à manger, mais que ce sera sa vie, à lui, qui avait été aimé, choyé. Lui qui avait des jouets, des interactions avec ses humains de cœur.
Il ne pouvait pas demander tout seul ses papiers officiels, il n’est pas responsable du choix des humains, il ne peut qu’attendre l’espoir d’une vie meilleure.
Régulariser un perroquet Gris du Gabon ou Gris du Timney, c’est faisable, c’est possible, et avec un peu de patience et d’attention : c’est réalisable.
J’espère que les humains propriétaires de Gris non encore régularisés vont prendre enfin conscience que dans tous les cas, c’est le perroquet qui risque de vivre une vie plus vraiment heureuse et confortable.
Quelques mots encore :
J’entends dire : mon perroquet ne risque rien, il ne sort pas de chez moi …
Ok…
- Il ne va jamais avoir besoin d’aller chez le vétérinaire ?
- Vous n’aurez jamais une obligation familiale ou professionnelle qui vous obligera à déménager ?
- Vous ne tomberez jamais malade, et ne serez jamais dans l’obligation de confier votre Coco chéri à une amie, de la famille, pour quelques jours ?
- Et si, par malheur vous veniez à perdre la vie… Qui pourra adopter un perroquet en situation illégale ?
Mettre son perroquet en conformité avec la nouvelle législation, c’est un devoir de citoyen, mais c’est aussi un devoir d’Être humain responsable vis-à-vis de son perroquet.