Par Barbara Heidenreich
Good Bird Inc
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Des Aras sur des bicyclettes, des Cacatoès hissant des drapeaux, des Conures saisissant des dollars tenus par des membres du public. Ce sont les images qui nous viennent fréquemment à l’esprit dès lors que l’on évoque le mot « entraînement » chez les perroquets. Même s’il l’entraînement peut effectivement permettre de tels tours, cette courte liste de comportements est une flagrante sous-estimation du potentiel infini de l’entraînement avec le renforcement positif des espèces aviaires dont nous prenons soin.

L’entraînement n’est qu’un enseignement. Avec l’aide du renforcement positif, il informe l’animal de ce qu’il peut faire pour atteindre les résultats attendus. Les comportements que nous pouvons choisir d’enseigner sont illimités. Outre le divertissement, l’entraînement des oiseaux peut être utilisé comme moyen de communication pour aborder les problèmes de comportement, pour diriger les oiseaux lors d’un spectacle, pour apprendre aux oiseaux à coopérer à leur propre examen médical ou encore pour nous permettre de faciliter les pratiques d’élevage en captivité.

L’entraînement est basé sur des données scientifiques

Bien que, de manière générale, l’entraînement des oiseaux ne soit pas un concept nouveau pour les amateurs, la compréhension des éléments scientifiques qui sous-tendent l’entraînement est encore en plein développement. Il s’agit de l’analyse du comportement qui prend ses sources sur la manière dont les être vivants apprennent. Que nous soyons ou non conscients de ses principes d’application, nous naviguons quotidiennement dans ces éléments. Il est ainsi utile, lors de l’entraînement des animaux, d’avantager des éléments scientifiques qui privilégient des stratégies douces et agréables pour créer des comportements désirés, et pour faire décroître des comportements non désirés. En témoigne le risque d’utiliser la punition positive et le renforcement négatif. C’est pourquoi les entraîneurs apprennent et utilisent le renforcement positif dans un but de coopération avec l’animal. (voir la définition des termes dans glossaire)

Glossaire

Renforcement positif : présentation d’un stimulus qui suit un comportement dans le but de maintenir ou augmenter sa fréquence. Une autre appellation pour le renforcement positif est l’entraînement par la récompense. Les renforçateurs positifs doivent être des stimuli convoités ou agréables. Pour obtenir des renforçateurs positifs, les sujets en phase d’apprentissage tendent à aller au-delà de l’effort minimum pour les gagner avec enthousiasme. Recommandé !

Renforcement négatif : retrait d’un stimulus après un comportement dans le but de maintenir ou augmenter sa fréquence. L’autre nom du renforcement négatif est l’entraînement par l’évitement/échappement. Les renforçateurs négatifs se veulent aversifs ou déplaisants. Pour éviter les renforçateurs négatifs, les sujets en phase d’apprentissage travaillent souvent à un niveau juste suffisant pour les éviter. Non recommandé !

Punition : présentation d’un stimulus aversif, ou retrait d’un renforçateur positif, pour faire décroître ou supprimer la fréquence d’un comportement. L’utilisation de la punition entraîne des effets collatéraux néfastes tels que des ripostes agressives et des comportements d’échappement, d’apathie ou de peur. De plus, la punition n’apprend pas au sujet ce qu’il pourrait faire pour obtenir du renforcement positif. Non recommandé !

Baser une pratique sur une approche scientifique du comportement et des apprentissages présente l’intérêt d’éviter les pièges des anecdotes et/ou des interprétations anthropomorphiques. Cette science reconnue présente de plus le mérite de l’universalité ; aucun individu en particulier n’étant propriétaire des méthodes ou principes. Ces connaissances sont disponibles pour chacun et chacun d’entre nous peut les apprendre et tenter de les appliquer. Cela permet de lutter contre les idées reçues et les interprétations erronées du comportement. La science du comportement nous apprend en effet que même les comportements innés sont modifiables. Plus important encore, nous parvenons à créer et à modifier le comportement avec des méthodes douces et agréables. Cela permet de réduire le stress, de bâtir des liens de confiance entre l’oiseau et celui qui en prend soin, et d’éviter les comportements d’agression appris ainsi que leurs conséquences fréquentes, dès lors que des stratégies basées sur des stimuli aversifs sont utilisées pour influencer le comportement.

Potentiel de l’entraînement avec renforcement positif

Dans le monde du perroquet, nous n’en sommes qu’aux balbutiements dans le potentiel des programmes d’entraînement pour améliorer le soin et la gestion des oiseaux. Le renforcement positif est en revanche utilisé depuis longtemps pour la gestion et le soin des espèces telles que les baleines et les dauphins en captivité. L’entraînement des chiens a lui aussi connu d’énormes changements ces dix dernières années grâce aux techniques de renforcement positif. Tandis que cette méthode pour influencer le comportement animal, hautement efficace et de loin la plus douce, a atteint une certaine maturité et attend d’être exploitée dans sa totalité dans la communauté aviaire, un mouvement de passionnés de l’entraînement avec renforcement positif a tout mis en œuvre pour diffuser le message aux amateurs de perroquets dans le monde.

Ce que ces supporters ont appris, c’est que l’entraînement avec le renforcement positif permet de dissiper beaucoup d’idées fausses, couramment répandues et répétées, concernant les perroquets. Se faire mordre par son perroquet n’est plus inévitable, voir l’oiseau perché plus haut que la poitrine est gérable, et le fait que leur perroquet se comporte mal avec les étrangers n’est plus une fatalité, etc etc. Ils ont appris qu’en appliquant des stratégies d’entraînement basées sur le renforcement positif, ces amateurs peuvent apprendre à leur oiseau à présenter avec enthousiasme presque n’importe quel comportement imaginable. Les entraîneurs qui utilisent le renforcement positif peuvent par exemple apprendre à leur oiseau certains comportements aussi pratiques qu’utiles comme :

Monter sur la main

Monter sur la main d’une autre personne

Entrer dans une cage ou une caisse de transport

Jouer dans une serviette

Monter sur une balance

Retourner dans sa cage

Rester sur des cages ou des aires de jeux désignées

Interagir avec d’autres oiseaux sans comportement d’agressivité

 

Les entraîneurs qui utilisent le renforcement positif exercent souvent des comportements qui peuvent ne sembler viser que le divertissement. Ils ont néanmoins une réelle fonction dans l’élaboration d’une relation de confiance et d’enrichissement de la vie de ces oiseaux. Ils incluent les comportements suivants :

Toucher une cible

Saluer en levant un pied

Saluer en levant une aile

Etirer ses ailes

Faire signe « oui »

Secouer la tête pour faire « non »

Tourner

Rapporter un objet

Parler sur commande

Nombre de ces comportements, dont la mise en œuvre peut paraître difficile, peuvent être facilement modelés lors de l’entraînement aux soins sans restriction, comme l’entretien des ongles ou la taille des plumes de vol. Dans certains zoos, les perroquets ont été entraînés à participer à toutes sortes de soins sans restriction (les vidéos de ces comportements sont visibles lors des ateliers traitant du comportement des perroquets et de l’entraînement, proposés par l’auteur).

Examen tactile de tout le corps

Prélèvement au niveau du cloaque

Prélèvement pharyngé

Echographie      

Radiographie

Prise de température au niveau du cloaque

Nébulisation

Masque pour l’anesthésie

Prises de sang

 

En plus de fournir les outils permettant l’entraînement de nouveaux comportements, la compréhension des principes de l’analyse du comportement donne aux amateurs de perroquets les bases nécessaires pour aborder les problèmes de comportement. Des comportements tels que les morsures, les hurlements, l’exclusivité à une personne, la peur de quitter la cage et les comportements de picage sont bien souvent le résultat d’un apprentissage de l’oiseau qui a appris ce qu’il doit faire pour influencer l’environnement en sa faveur. Le plus souvent par inadvertance, les humains créent ou renforcent la réponse au comportement indésirable du perroquet. C’est en comprenant la fonction du comportement, des antécédents et des conséquences qui servent à le maintenir que les propriétaires peuvent développer des stratégies basées sur les principes de l’analyse appliquée du comportement, et sont finalement à même d’aborder les problèmes de comportement.

Apprendre l’entraînement

Même si cela peut paraître surprenant pour la plupart d’entre nous, l’entraînement avec le renforcement positif est relativement simple. Comme pour n’importe quelle compétence, il faut le pratiquer. Plus vous le pratiquerez, plus son application sera facile. De nombreux comportements peuvent être entraînés avec une ou deux sessions d’entraînement d’une vingtaine de minutes. Les quelques termes qui suivent sont utiles, ils sont à connaître pour explorer les nuances de l’entraînement avec le renforcement positif.

Commande : signal qui dit à l’animal ce qu’il doit faire. De nombreux entraîneurs utilisent des commandes verbales ou manuelles.

Pont ou stimulus de pont : signal ou marqueur qui indique à l’animal que ce qu’il vient de faire est correct. Il couvre le laps de temps entre le moment où l’animal a fait quelque chose de correct et celui où il recevra son renforçateur positif. Exemples de stimulus de pont, les clickers, les sifflets, le mot « bien » ou un contact physique.

Modeler un comportement avec des approximations : une fois qu’un comportement désiré est identifié, il peut être envisagé comme une série de petites étapes. La première étape doit être apprise avant d’aborder l’étape suivante. Finalement, toutes les étapes se réunissent pour aboutir au comportement final. Les approximations sont communément utilisées pour entraîner ces comportements. Cette stratégie peut être utilisée pour entraîner un oiseau à monter sur la main, à monter sur une balance, à monter sur le bras d’un étranger, à entrer dans une caisse de transport, à saluer en levant une patte ainsi que pour beaucoup d’autres comportements.

L’entraînement avec des approximations peut être comparé à une danse entre l’entraîneur et son oiseau. L’oiseau franchit une étape (ou approximation) vers l’entraîneur, et si celui-ci hésite à avancer plus, l’entraîneur doit alors revenir à une étape précédemment maîtrisée. L’entraînement doit alors se maintenir à cette étape le temps de quelques répétitions, afin que l’oiseau gagne en confiance, avant qu’une étape plus performante soit envisagée. Un va et vient et des ajustements constants sont nécessaires pour aller à la rencontre des possibilités de l’oiseau, mais au final il y aura plus d’avancées que de reculs et l’oiseau apprend ce que l’entraîneur essaie de lui enseigner. C’est cette danse complexe qui rend l’activité de l’entraînement tellement intéressante. Si l’entraînement met au défi les compétences de l’entraîneur, il est cependant très rare qu’il devienne ennuyeux. Chaque espèce, chaque individu, chaque comportement apporte son lot de nouveaux critères au tableau.

En utilisant comme stratégie d’entraînement les termes décrits plus haut et le renforcement positif, il est possible d’explorer le processus de l’entraînement d’un comportement. La première étape est celle de l’identification du comportement à entraîner. Quand on entraîne en le modelant par petites approximations, il est utile de les repérer et de les écrire une par une. Cela permet à l’entraîneur de visualiser toutes les étapes du processus. Il est également important de différencier une commande pour le comportement, le pont, et le type de renforçateur préféré par le sujet de l’entraînement.

Au départ, l’oiseau ne comprendra pas la commande. Par conséquent, la première étape est d’essayer de créer une situation dans laquelle l’oiseau pourra performer seulement une petite partie du comportement. Par exemple, pour enseigner à un oiseau de monter sur la main pour obtenir du renforcement positif, des graines de tournesol pourront être utilisées pour leurrer l’oiseau vers la main. Si l’oiseau fait un pas vers la main, l’oiseau est « ponté » (le stimulus de pont est donné) et il reçoit la graine. Tandis que l’oiseau fait le pas vers la main, une commande peut-être délivrée, telle que la commande verbale « monte ». Cela permet d’associer la commande au fait de faire un pas vers la main. Plus tard, l’oiseau comprendra que « monte » signifie monter sur la main. Le but final est d’éviter de montrer les graines de tournesol pour encourager la performance et de donner seulement la commande.

Pour l’entraînement d’un nouveau comportement, la séquence est la suivante :

  1. Présentation de la commande par l’entraîneur
  2. L’oiseau présente le comportement ou une approximation qui tend vers le comportement désiré
  3. Le pont est délivré par l’entraîneur pour une performance correcte du comportement ou une approximation
  4. Le renforçateur positif est donné par l’entraîneur
  5. Ce processus se répète alors que chaque étape est franchie, jusqu’au but final où le comportement est réalisé.

Une fois que l’oiseau a expérimenté les approximations et qu’il a clairement compris que la commande lui indique de présenter un comportement particulier, l’utilisation du pont peut-être retirée pour ce comportement. Le pont est un bon outil qui permet une communication claire de ce qui est désiré. Une fois que le comportement est appris, ce pont n’est cependant plus nécessaire mais il peut être réintroduit si l’oiseau rencontre des difficultés avec ce comportement ou qu’il apprend un nouveau comportement.

Si le pont peut être supprimé, il n’est en revanche pas recommandé de supprimer les renforçateurs positifs sous peine que l’oiseau perde sa motivation à présenter le comportement. Le renforcement augmente la probabilité que l’oiseau présente le comportement tandis que les aversions ou l’absence de conséquences peuvent faire décroître cette probabilité.

Entraîner au rapport

Apprendre de nouveaux comportements est mentalement et physiquement stimulant pour les perroquets de compagnie. Ce n’est pas un secret que les perroquets sont parmi les êtres les plus intelligents sur la terre ; leur offrir l’occasion d’exercer le pouvoir de leurs facultés cérébrales est très enrichissant. Les exemples suivants décrivent les approximations que chacun peut emprunter pour entraîner au rapport. C’est aussi un exercice de choix pour les entraîneurs débutants qui souhaitent appliquer les principes de l’entraînement.

1/ Préparez l’oiseau sur une petite perche (approximativement 30 centimètres de long). Ceci limitera les choix de déplacement de l’oiseau.

2/ Offrez avec votre main un petit jouet, comme une perle en plastique, ou un autre petit objet pas trop lourd. Habituellement, l’oiseau s’en saisira de son bec par curiosité. S’il ne s’en saisit pas, essayez de cacher un morceau de nourriture derrière la perle de sorte que l’oiseau doive toucher la perle avec son bec. Dans ce scénario d’entraînement, la présentation de la perle peut agir comme une commande visuelle, mais vous pouvez aussi utiliser une commande verbale telle que « prend-le » (plus tard cela pourra être utile si vous voulez que votre oiseau rapporte d’autres objets). Délivrez pont et renforçateur dès que l’oiseau touche la perle avec son bec. Continuez à modeler le toucher de la perle jusqu’à ce que l’oiseau la prenne.

3/ Tenez un petit bol sous le bec de l’oiseau. Finalement l’oiseau va se lasser de la perle et la laisser tomber. Attraper la perle avec le bol et délivrer le stimulus de pont que vous avez choisi quand la perle cogne le fond du bol. Cela peut être de faire clicker le clicker une fois, ou dire le mot « bien ». Décidez du type de stimulus de pont que vous donnerez avant de commencer la session. Après avoir donné le stimulus de pont, offrez à l’oiseau le renforçateur positif. Le renforçateur positif peut être une graine de tournesol ou toute autre friandise. D’autres types de renforçateurs peuvent être offerts comme de l’attention ou gratouiller la tête. Dans tous les cas, assurez-vous que l’oiseau soit effectivement renforcé par ces choses.

4/ Répétez ce processus plusieurs fois.

5/ Après plusieurs répétitions, déplacez légèrement le bol sur le côté et l’oiseau ne parviendra probablement pas à faire tomber la perle dans le bol, auquel cas vous ne délivrerez ni stimulus de pont ni renforçateur. Offrez une nouvelle fois la perle et permettez à l’oiseau de se tromper, donc de ne pas être renforcé à une ou deux reprises.

6/ Revenez ensuite au point où vous essayez d’attraper la perle avec le bol. Pont et renforçateur.

7/ Déplacez de nouveau le bol de part et d’autre. Si l’oiseau met la perle dans le bol, offrez un renforçateur plus gros ou plus convoité. S’il rate, retournez à l’étape 3 et travaillez de nouveau jusqu’à l’étape 5. Continuez à répéter ce processus jusqu’à ce que l’oiseau comprenne que la perle doit aller dans le bol pour obtenir les renforçateurs.

8/ Une fois que l’oiseau a compris le concept de la perle qui tombe dans le bol, commencez à déplacer le bol un petit peu plus loin. Vous devrez peut-être, alors, retourner aux étapes 3 à 7. Finalement, vous pourrez présenter la perle à un bout de la perche et le bol à l’autre bout.

9/ Une fois le concept manifestement acquis par l’oiseau, vous pouvez essayer de changer d’objet. Quand vous le faites, retournez à l’étape où vous tenez le bol sous le bec de l’oiseau pour attraper l’objet. Progressivement, éloignez un peu plus le bol. Cela devrait prendre moins de temps cette fois-ci. Une fois que le concept est bien ancré, essayez de placer l’oiseau et le bol sur une autre surface comme une table. Ici encore, il vous sera peut-être nécessaire de répéter les étapes 3 à 7 pour relancer le processus. Mais, finalement, l’oiseau apprendra à généraliser et à présenter le comportement dans différents environnements et avec différents objets.

Conclusion :

L’entraînement n’est finalement pas si difficile et la compréhension de quelques concepts simples peut permettre aux amateurs de perroquets de s’engager sur le chemin de la découverte. L’entraînement avec le renforcement positif n’offre pas seulement une amusante distraction, il permet également d’avoir des perroquets qui ne présente pas de problème de comportement, il réduit le stress, évite les réponses agressives et favorise le caractère passionné et l’enthousiasme de l’oiseau. Plus important encore, il développe le lien homme-animal qui nous attire tant chez ces fascinantes créatures.

Freidman, S.G. (2005). “He Said, She Said, Science Says.” Good Bird Magazine. Volume 1 issue 1.

Friedman, S.G. (2005) “Straight Talk about Parrot Behavior” Good Bird Magazine Volume 1 Issue 3.

Friedman, S.G. and Heidenreich, B. (2005) “Pick a Principle” Good Bird Magazine. Volume 1 Issue 4.

Heidenreich, B. (2004) “Clicking with your Bird!” www.ParrotChronicles.com. Nov-Dec. Issue 19.

Heidenreich, B.E. (2004). Training Birds for Medical and Husbandry Behaviors. Proceedings Association of Avian Veterinarians annual conference.

Copyright 2006 Good Bird Inc. D’abord paru dans Bird Keeper Magazine. www.BirdKeeper.com.au. Ne peut pas être reproduit sans autorisation.

Pour en savoir plus sur les produits et services qui vous aideront à entraîner votre perroquet, visitez www.GoodBirdInc.com

Barbara est professionnelle de l’entraînement des animaux depuis 1990. Elle possède et dirige Good Bird Inc (www.GoodBirdInc.com) qui fournit des supports de comportement et d’entraînement à la communauté des perroquets de compagnie. Inclus dans ces produits Good Bird Magazine, des livres, des vidéos, et des ateliers d’entraînement et de comportement des perroquets. Barbara a animé des ateliers de comportement et/ou des ateliers d’entraînement et de présentation des animaux à la conférence de l’Association Aviaire des Vétérinaires, la conférence de la Fédération Américaine d’Aviculture , la conférence internationale sur les perroquets à Loro Parc, au festival du perroquet, la conférence de l’association Internationale des Entraîneurs et éducateurs Aviaires (www.IAATE.org) et a siégé au conseil d’administration de 1997 à 2009. Son expertise a été sollicitée par le Département américan de l’Agriculture, du Service des poissons et de la vie sauvage et des nombreuses organisations internationales de professionnels.

Elle est l’auteur de « Good Bird ! A Guide to Solving Behavior Problems in Companion Parrots ” par Avian Publications et de “ The ParrotProblem Solver. Finding Solutions to Aggressive Behavior” par les publications TFH. Elle est le producteur de la série de DVD de Good Bird parrot Bahavior and training.

L’expérience de Barbara inclut aussi des activités de consultant sur l’entraînement d’autres espèces animales dans les zoos. Sa spécialisation est l’entraînement des oiseaux au vol libre. Elle a pris part dans le développement et la production de plus de 15 programmes d’éducation au vol libre. Barbara continue ses activités de consultant aux zoos, aux centres de la Nature et pour d’autres espèces animales au travers de son autre compagnie « Animal Training and Consulting Services ». Dans sa carrière, elle a entraîné des animaux, des équipes et elle a présenté différents shows à travers le monde entier.