Il y a 12 ans, à Loro Parque, je faisais l’acquisition de deux couples de pyrrhura, l’un Pyrrhuha molinae molinae, et l’autre Pyrrhura lepida coerulescens.

Ces oiseaux furent livrés en Allemagne, où je suis allée les chercher.

Malheureusement, après quelques jours chez moi, la petite femelle Pyrrhura lepida coerulescens est décédée. Pendant un certain temps, je n’ai pas cherché une nouvelle femelle, et le mâle vivait sa vie, solitaire, en volière.

Un beau matin, j’ai pris la décision de lui trouver une copine, et .. + si affinité.
Et là, ce ne fut pas une mince affaire ! Impossible de trouver un éleveur qui avait, d’une part, ces oiseaux en élevage, et en plus, qui aurait pu avoir une femelle à céder.

Á force de recherches, de messages sur les sites d’annonces et sur les réseaux sociaux ( je me disais : » quand on veut, on peut ») suite à un message sur les réseaux sociaux, un éleveur belge me proposait de m’aider à chercher  » l’oiseau rare » par le biais de ses contacts. Il élevait bien des Pyrrhura, mais la l’espèce « lepida coerulescens ».

Je le remerciais de sa proposition, et je continuais à chercher de mon côté.

Un beau matin, s’affichait sur mon Messenger, un message, juste un lien vers un site de ventes en ligne, et un éleveur hollandais proposais de céder deux femelles Pyrrhura lepida coerulescens ! Je n’en croyais pas mes yeux . Le message avait été envoyé par cet éleveur qui avait proposé de m’aider, et qui – par hasard – avait trouvé cette annonce. Il faut dire que ne parlant pas le néerlandais, je ne vais pas sur les sites en néerlandais, et j’ai tort car il y a beaucoup de bons éleveurs en Belgique, en Flandre orientale et aux Pays-Bas.

Après plusieurs échanges, en anglais, avec l’éleveur Hollandais, j’ai pris ma petite voiture, et j’ai roulé près de 830 km (+ 830 km retour) pour aller chercher ces deux femelles ! Je n’allais pas laisser passer cette chance.

Oui, la chance… Mais pas uniquement celle d’acquérir ces deux oiseaux. Ce voyage m’a permis de rencontrer un éleveur passionné par les Pyrrhura, et j’ai eu le bonheur de voir, en vrai, des espèces inconnues pour moi.
Il faut savoir qu’il y a près de 70 espèces et sous-espèces de Pyrrhura.

Voici quelques photos de Pyrrura lepida coerulescens

Le premier cliché vient du blog d’un éleveur : ICI

Les deux clichés suivants sont les femelles que je viens d’acquérir, qui sont jeunes puisque nées en mai et juin 2018, et un peu ébouriffées sur la dernière photo, prises juste au retour du voyage, au moment de l’installation dans leur volière de quarantaine.

Á ce sujet, j’aimerais conseiller, si vous voulez presque « tout » savoir
sur ces oiseaux, de lire l’excellent ouvrage sur le sujet :
Monographie du genre Pyrrhura,
co-écrit par Gery Dupas et Jean-Michel Garnier
C’est un ouvrage passionnant, complet,
avec des informations clairement expliquées et des photos superbes.

Et voilà, une nouvelle aventure s’annonce,
des connaissances et expériences à acquérir.
Pour l’instant, les deux « petites nouvelles » sont en quarantaine,
en attendant d’aller rejoindre le mâle solitaire.

Tout va bien, elles mangent, s’installent, gazouillent, ne sont pas farouches
et commencent déjà à s’habituer à mes visites.


Il ne reste plus qu’à espérer qu’il y aura entente cordiale…
et + si affinités.